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11 avril 2012

Burundi:point de vue de la Parcem sur le recensement des fonctionnaires.

Net Press
Faustin Ndukumana
Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités(Parcem)a révélé son point de vue sur l’initiation du sénat en ce qui concerne le recensement des fonctionnaires travaillant dans les institutions étatiques et para-étatiques dans le but de vérifier le respect des équilibres ethniques, régional et du genre, prévus par l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi.


Pour la Parcem, ce recensement qui est en train d’alimenter des réactions dans les milieux universitaires, syndicaux et de la société civile, ne devrait pas provoquer de telles polémiques car, l’accord d’Arusha, le prévoit mais seulement pour des fonctions politiques. Au contraire, le nouveau recensement concerne à la fois les postes politiques et techniques en violation de l’accord d’Arusha, en ce qui concerne la distinction des fonctions politiques des fonctions techniques. Pour cette Ong locale, ce recensement n’a pas raison d’être pour ce qui est des fonctions techniques car l’accession à ces dernières est dictée par les seuls critères de compétence et de mérite.

Eu égard à cette situation, Parcem trouve que le recensement des fonctionnaires occupant les fonctions politiques pour vérifier si les équilibres ethnique, régional et du genre sont respectés conformément à l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi peut continuer son cours normal.

Sur ce, la commission sénatoriale spéciale chargée de cette enquête a organisé un point de presse pour éclairer l’opinion. En effet, elle a indiqué que l’enquête qui cause de polémiques n’est pas un recensement mais une enquête simple et concerne uniquement tous les responsables de l’administration publique et parapublique nommés par décret présidentiel, par instruction intérieure du président de l’assemblée nationale ou du sénat, par arrêt des vice-présidents de la République ou de l’ombudsman ou par ordonnance ministérielle et tous ceux qui sont nommés par les conseils d’administration. Contrairement à Parcem, au niveau de cette commission, ses membres précisent que quiconque est nommé malgré sa fonction, c’est-à-dire la fonction technique ou politique, doit faire l’objet d’enquête. Ils expliquent que les raisons de cette ce travail ne sont qu’appliquer la constitution suivant les accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, afin d’éradiquer les divisions basées sur l’ethnie, le genre ou la région.

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