Au moins 161 personnes ont été tuées au premier trimestre à cause des violences, a indiqué l'Association pour la protection des droits humains et des personnes détenues (APRODH), ONG burundaise, sur les ondes de la Radio Publique Africaine locale.
 |
| La Police burundaise empêche une manifestation pacifique |
Pierre Claver Mbonimpa, le président de cette association apolitique, a fait savoir que 68 ont été tuées en janvier, 41 en février et 52 en mars.
"C'est une situation alarmante dans un pays où il y a des forces de l'ordre et surtout des institutions", a déploré Pierre Claver Mbonimpa, président de l'APRODH, qui affirme que ces tueries sont commises par des gens soutenus par une main invisible.
"C'est justement pour dénoncer cette main invisible que l'APRODH a envoyé dernièrement au président de la République un rapport sur ces tueries pour qu'il s'implique personnellement dans le démantèlement de ce réseau qui veut réveiller le démon des tueries que les burundais commençaient déjà à oublier", a-t-il expliqué.
Cette recrudescence de violences est exécutée à travers un code secret de leurs auteurs qu'il appelle "fais-le à travers le système".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire