Plus de 200 personnes composées de résidents et de rapatriés se sont rendus tous ensemble devant les bureaux de la commune de Nyanza- lac ce mercredi 13 mars en province de Makamba pour écouter les réponses que la Commission Nationale Terre et autres Biens CNTB réserve à leurs problèmes fonciers.
Les résidents et les rapatriés convergent sur les solutions qui devraient être prises par les institutions en place pour une cohabitation pacifique entre les résidents et les rapatriés.
Selon les rapatriés, le gouvernement burundais a pris un engagement salutaire en mettant sur pied le rapatriement. Bien qu’ils vivent dans des conditions précaires actuellement suite au manque de terre à cultiver, ils ne sont pas des citoyens de seconde zone puisqu’ils sont dans leurs pays. Ils regrettent cependant des réticences de certains résidents pour que les rapatriés accèdent à la terre.
Pour ces rapatriés un tel comportement relève d’une monstruosité pure et simple. Selon eux, l’accord d’Arusha stipule que les résidents devraient céder les terres qu’ils avaient occupées après avoir reçu des mesures d’accompagnement de nature à leur permettre de continuer à vivre. Pour eux, l’Etat burundais devrait d’abord satisfaire cette préoccupation avant de penser à les chasser sans autres formes de procès.
Même les résidents ne s’écartent pas de cette perception. Selon eux, beaucoup de ménages se sont installés dans cette région avant l’indépendance du Burundi. D’autres y sont venus grâce à un appel qui leur avait été lancé par le gouvernement burundais en 1972 et même après.
« Le gouvernement devrait savoir que nous sommes tous des citoyens à part égale, »disent-ils.
De la part des résidents, le gouvernement veut semer la zizanie en prenant l’objectif de les chasser des terres qu’ils occupent pendant plus de 30ans sans mesures d’accompagnements
Tite Bucumi, le représentant de la CNTB dans cette commune reconnaît que les mesures d’accompagnements sont nécessaires pour plus d’efficacités dans la résolution de ces problèmes et demande la population à avoir confiance en la CNTB.
Depuis la mise en place de la CNTB en 2008, le partage de la terre à l’amiable entre résidents et rapatriés était mis en avant dans le souci de favoriser leur cohabitation pacifique. Depuis que Mgr Sérapien Bambonanire est à la tête de la CNTB, cette dynamique a changé. Ce pasteur dit qu’il veut mettre en pratique une des clauses de l’Accord d’Arusha selon laquelle le rapatrié, à son arrivée au pays, doit regagner sa terre.
Les mesures d’accompagnements ne sont pas là pour qu’elles soient mises en pratique selon la population elle-même concernée, qui estime que le problème pourrait prendre un autre rebondissement.
Outre la CNTB, beaucoup d’ONG avaient aidé dans la sensibilisation pour le partage de la terre entre résidents et rapatriés. Les décisions qui avaient été prises seront abrogées si rien n’est fait pour y pallier.
Depuis la mise en place de la CNTB en 2008, le partage de la terre à l’amiable entre résidents et rapatriés était mis en avant dans le souci de favoriser leur cohabitation pacifique. Depuis que Mgr Sérapien Bambonanire est à la tête de la CNTB, cette dynamique a changé. Ce pasteur dit qu’il veut mettre en pratique une des clauses de l’Accord d’Arusha selon laquelle le rapatrié, à son arrivée au pays, doit regagner sa terre.
Les mesures d’accompagnements ne sont pas là pour qu’elles soient mises en pratique selon la population elle-même concernée, qui estime que le problème pourrait prendre un autre rebondissement.
Outre la CNTB, beaucoup d’ONG avaient aidé dans la sensibilisation pour le partage de la terre entre résidents et rapatriés. Les décisions qui avaient été prises seront abrogées si rien n’est fait pour y pallier.
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