Deux morts dans une embuscade au Burundi
Deux personnes, dont un officier de police, ont été tuées et deux autres blessées, dans la matinée du 24 mai 2011, au cours d'une embuscade tendue à plusieurs véhicules dans le nord-ouest du Burundi, à une trentaine de kilomètres au nord de Bujumbura.Cet acte de violence vient alimenter un peu plus les rumeurs persistantes sur de nouvelles poches de rébellion dans le pays, malgré les dénégations des autorités.
Simples bandits armés, comme le prétendent des officiels burundais, ou rébellion naissante, comme l’assure la population, personne ne peut, pour le moment, identifier avec certitude les responsables de cette embuscade hier matin ni des violences que l’on observe depuis les élections générales de 2010 au Burundi.
Le gouverneur de la province de Bubanza, dans le nord-ouest du pays, où s’est passée cette dernière attaque s’en tient au fait que, jusqu’ici, personne n’a revendiqué la paternité d’une nouvelle rébellion dans ce pays.
« Normalement une rébellion qui se respecte devrait se déclarer. Mais pour moi, jusqu’à la preuve du contraire, ce sont des bandits armés », a déclaré le gouverneur de Bubanza Jacques Kenese.
Embuscades, attaques de postes de Police, assassinats ciblé d’un côté, arrestations et exécution sommaires de l’autre, les violences se sont multipliés. Il y a quelques jours, le ministre burundais de la Défende a pour la première fois attribué ces violences à Agathon Rwasa, le leader des ex-rebelles des FNL, entré en clandestinité depuis neuf mois.
Le gouverneur de Bubanza, un de ses anciens fidèles, voudrait que son cas soit résolu une fois pour toute.
« Même une seule personne peut constituer un danger, c’est pourquoi il faut, à un moment donné, tout faire pour que des gens de cet acabit puissent être mis hors d’état de nuire », a déclaré Jacques Kenese.Ce qui signifie, dans la bouche de Jacques Kenese, le ramener à de meilleurs sentiments, soit par la raison, sinon alors par la force.
Ngenzirabona
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