Burundi: bientôt des sanctions à l’encontre des couples qui font « trop » d’enfants.

 Net Press

Pierre Nkurunziza

En tournée hier dans sa province natale de Ngozi, le président de la République a brandi des menaces à l’endroit des couples « indiciplinés » qui ne respectent pas les consignes de  limitation des naissances. Même si ces consignes n’ont pas été précisées tout comme n’a pas été précisé le nombre d’enfants que chaque famille ne doit pas dépasser, Pierre Nkurunziza a rendu homage aux autorités de la Chine populaire qui ont imposés l’enfant unique par famille depuis de longues années.

 

On sait que le revers de la médaille dans ce pays qui compte actuellement un milliard trois cents cinquante millions de bouches à nourrir est que lorsque l’échographie indique que l’enfant à venir est une fille, la future maman est contrainte à l’avortement afin que l’enfant unique soit un garçon.

 

L’autre revers de la médaille est la multiplication des crimes entre jeunes gens se disputant les faveurs des jeunes filles, étant donné que ces dernières sont moins nombreuses que les garçons qui courent dernière elles.

 

Dans notre pays cependant, contrairement à la Chine communiste dont l’idéologie est basée entre autres principes sur l’athéisme, le poids des confessions religieuses risque de constituer un handicap, puisque la plupart d’entre elles recommandent l’abstinence pour la limitation des naissances.

 

Or, chacun sait que c’est une discipline qui fait craquer même les hommes et les femmes consacrés de l’Eglise catholique, la seule religion qui impose le célibat et donc la vie en solitaire entre quatre murs, dès l’heure du coucher jusqu’au reveil. Or, obliger un homme et une femme qui passent des nuits entières dans une même chambre à coucher à se priver du plaisir auquel ils ont droit est une  façon de leur faire porter un calvaire très dur à supporter, sexuellement parlant.

   Ngenzirabona