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23 avril 2011

Burundi:situation sécuritaire la semaine écoulée


RPA
Rapport de la police à propos des corps humains inertes aperçus dans la rivière Ruvubu ces derniers jours.  
Seuls deux corps d’hommes, un porc  tué et deux chiens morts ont été retrouvés dans la rivière Ruvubu. C’est du moins la version officielle de la police nationale à propos des informations faisant état de 13 cadavres d’hommes observés dans cette rivière qui traverse la province de Muyinga. Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la police, joint à Muyinga, a annoncé cette information et affirme avoir procédé aux enquêtes.  
Démenti de la police à Muyinga à propos de l'existence des exercices militaires des civiles.   « Il n’y a pas d’entrainements paramilitaires qui se font à Muyinga. » Déclaration du commissaire adjoint de la police dans cette province. Selon lui, les administratifs qui affirment cela ont des mobiles politiques qui les poussent à faire cela. Ce que dément Lambert Bonane, chef de zone Buhinyuza qui affirme s’être rendu sur place. Mais d’autres parts,  la population de cette localité signale un mouvement inquiétant de burundais vers la Tanzanie et ces derniers disent se diriger dans ce pays pour y chercher de l’emploie.  
Répression ciblée dénoncée par le parti FNL contre leurs militants.  Le parti FNL d’Agathon Rwasa se dit consterné par la chasse à l’homme dont les cibles sont les membres de la dite formation politique. Alfred Bagaya, vice-président de ce parti indique que pour le moment leurs partisans ne dorment plus dans leurs ménages surtout dans Bujumbura rural. Selon lui, ce qui est choquant c’est que les présumés auteurs seraient certains membres des corps de défense et de sécurité. Ce dernier ajoute qu’un membre du bureau politique dénommée Jean Marie a lui aussi été arrêté ce vendredi par des agents du Service national des renseignements « SNR». Contacté à propos, le porte-parole du SNR  indique qu’il n’est pas au courant de cette arrestation mais promet de donner des éclaircissements ultérieurement. 
Sorti d’une déclaration de la société civile burundaise sur l’existence de la fameuse liste de 40 personnes à éliminer. La société civile burundaise interpelle le gouvernement burundais pour mettre fin aux assassinats qui se sont multipliés ces derniers temps dans le pays. Les organisations démontrent, dans une déclaration qu’elles ont sortie ce vendredi, leurs inquiétudes face à l’existence d’une liste noire de personnes à éliminer. Elles demandent au gouvernement de privilégier l’ouverture et le dialogue avec l’opposition. Jean Claude Kavumbagu, un des signataires de cette déclaration, dit se réjouir,  tout de même du fait que la justice ait ouvert, le 20 avril 2011, un dossier d’information au sujet d’une liste de 40 personnes ciblées pour être assassinées.
Ngenzirabona

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