RPA
Inquiétude des témoins oculaires des cadavres qui flottent actuellement dans la rivière Ruvubu.
Les habitants de la province Muyinga sont pris de peur depuis la découverte ces dernières semaines de plusieurs corps flottants sur la rivière Ruvubu. La population, les militaires sur place et les responsables administratifs confirment la présence de ces corps humains. Mais les chiffres donnés par les uns et les autres ne sont pas les mêmes. Le premier corps a été aperçu flottant sur la Ruvubu le 23 mars et le dernier le 4 avril 2011. Selon toujours les habitants, il y aurait d’autres corps qui pourraient avoir traversé la rivière sans que personne ne les aperçoive car la Ruvubu connait un fort débit ces temps-ci.
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| Zedi Feruzi |
Clin d’œil de l’ADC-Ikibiri au gouvernement burundais sur la sécurité perturbée dans Bujumbura rural.
Zedi Feruzi, président en exercice de l’ADC-Ikibiri se dit indigné de l’insécurité qui prévaut dans la province de Bujumbura. Cette alliance démocratique pour le changement indique qu’il revient au gouvernement de se ressaisir car il n’y a pas de développement quand la population vit dans une instabilité sécuritaire.
Sorti d’un communiqué de l’aile de l’UPRONA qui conteste la présidence de Niyoyankana condamnant les tueries cycliques dans Bujumbura rural.
Les membres du parti UPRONA, qui contestent la présidence actuelle de ce parti, demandent au gouvernement de faire sienne le problème de l’’insécurité de la province de Bujumbura dite rurale. Cela est écrit dans un communiqué de presse signé ce mardi par Jean Baptiste Manwangari, Evariste Ngayimpenda et Tatien Sibomana. Ces derniers interpellent le gouvernement pour qu’il apporte les clarifications nécessaires au sujet des violences et assassinats devenus le lot quotidien des populations dans certaines localités du pays et au sujet desquels des citoyens pointent du doigt certains services de sécurité.
Ce groupe rappelle que le renforcement de la sécurité, celui de la paix durable et de la stabilité du pays sont les résultats de la voie du dialogue. C’est d’ailleurs, précise ce groupe, la grande leçon qui donne l’histoire très récente de notre pays. Par la même occasion, le groupe se joint aux populations victimes des tueries et spécialement celles de certaines communes de la province de Bujumbura rural dans leurs malheurs.
ACAT alerte différentes institutions sur la gravité des massacres dans Bujumbura rural.
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture « ACAT » déplore également les actes de tueries qui se perpétuent jour et nuit dans Bujumbura rural. Maître Armel Niyongere, président de l’ACAT demande à l’Assemblée Nationale de donner priorité à la question de la sécurité et au Président de la République d’user de toutes ses compétences pour arrêter ces massacres. Cette situation sécuritaire se détériore chaque jour au moment où Alain Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique avait déclaré, lors de la signature de l’acte d’engagement au début de cette année, que dans moins de 6 mois les groupes de malfaiteurs seront maitrisés.
Ngenzirabona
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