Les militaires de l’Amisom agrandissent leur territoire

Radio Isanganiro

Près de ¾ du territoire de Mogadiscio ont déjà été récupérés par les militaires de l’AMISOM, et ce, depuis le 25 févier 2011
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Une déclaration du porte-parole du ministère de la défense et des anciens combattants, le colonel Gaspard Baratuza. Une déclaration qui tombe juste après les propos tenus par le Chef d’Etat Major appelant les burundais à ne pas porter attention sur l’effectif des militaires burundais morts en Somalie durant ces opérations militaires. 


Le porte parole du ministère de la défense poursuit en disant le Burundi restera toujours en Somalie aussi longtemps que nécessaire pour instaurer la paix dans ce pays en anarchie depuis 1991.

             Officiers de l’armée burundaise en Somalie

« Actuellement, les Alshebab ont perdu presque toutes leurs positions stratégiques dans la ville de Mogadiscio depuis un certain temps » déclare le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza.


« Méfiez-vous des informations diffusées sur les sites internet car actuellement, les insurgés ne font qu’un combat médiatique » ajoute le porte-parole de l’armée, Gaspard Baratuza.


Des sources de Mogadiscio nous ont confirmé que les éléments de l’AMISOM ont empêché une attaque à la voiture piégée ce vendredi, laquelle voiture a été déroutée par les soldats burundais pendant qu’elle allait exploser dans l’ancien Etat Major des Alshabab,aujourd’hui occupé par l’AMISOM de l’Amisom (cette place est connue sous le nom de Khaashandigha)


Des médias des environs ont même fait savoir que ce samedi, une ville connue sous le nom de Balad Hawo située à plus de 40km de Mogadiscio a été abandonnée par les insurgés après des combats qui ont coûté la vie à plusieurs Alshabab et civils, des propos confirmés par Sharif Abdiwahid Sharif Aden, le porte-parole des miliciens pro-gouvernementale.

 Mogadiscio;des éléments de la force burundaise en action. 

Ce lundi matin, les forces de la coalition Amisom/gouvernement semblaient plus déterminées à en finir avec les Alshebab. Des sources de la région de Galgadud, ont confirmé ce matin la présence des soldats de l’Amisom et même des combats ont été signalés dans la ville de Mareer-gur, l’un des quartiers de Dhusamareb, la capitale de Galgadud.


La même situation semble aussi prévaloir un peu plus loin de Mogadiscio, près de la frontière avec le Kenya. Des sources de Gedo, au sud de la Somalie et près de la frontière avec le Kenya, affirment que les Alshebab ont quitté leurs positions, sans se battre et ce sont repliés dans des endroits éloignés. D’après ces mêmes sources la population de l’ouest de Gedo auraient aperçu des insurgés à plus de 40km à l’ouest de Gedo, en direction d’une place que cette même population n’a pas sue.

Position de la force burundaise à Mogadiscio

Le porte-parole des Alshebab Sheikh Abu Mus’ab a accusé l’Ethiopie d’avoir envoyé des renforts à l’Amisom et au gouvernement fédéral somalien.


Notons, à toutes fins utiles, que le Burundi possède quatre bataillons en Somalie depuis décembre 2007. Au total, 8000 soldats burundais et ougandais opèrent dans le cadre de la mission de maintien de la paix en Somalie (Amisom).


Entre temps, la vie semble revenir à la normale dans la ville de Mogadiscio. Ce samedi, l’Inde a ouvert son ambassade à Mogadiscio, un bureau qui était fermé depuis 20 ans. Le gouvernement de transition a rouvert la semaine dernière un hôpital connu sous le nom de « Martini ».


Un ordre a aussi été donné la semaine dernière pour empêcher les navires de commerçants d’accoster sur les ports contrôlés par les insurgés. Une stratégie visant l’affaiblissement de ces insurgés qui vivent des taxes de ces navires.
C.R.@2011