Ijambo-info
L'ex-président burundais J.B.Bagaza;
actuellement Sénateur.
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Cette mission à
dimension internationale lui revient sur proposition du Secrétaire Général de
l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-Moon.
A priori, son identification
transcende le byzantinisme étriqué, manifeste chez ceux « qui n’aiment pas
d’épis qui montent dans l’autre camp », en particulier et curieusement,
les burundais. Cela va sans dire, mais c’est toujours mieux de le
préciser : au sein de l’Union Africaine, la tâche qu’assumera désormais le
Colonel Jean Baptise Bagaza ne revenait pas, de droit, à un Burundais.
Mais
aussitôt que le dévolu est jeté sur un homme politique burundais, le pays dont
est issu l’heureux élu fait la moue, se perd en conjectures et tombe pieds
joints dans les sempiternelles considérations dangereusement manichéennes.
Quasi ataviques dans le cas d’espèce, a-t-on envie d’ajouter.
Pourquoi lui et pas Nous ?
S’est-on directement et ouvertement interrogé à travers un site web non officiel du parti CNDD-FDD, au pouvoir au Burundi. En affublant l’ancien Chef de l’Etat burundais de tous attributs antidémocratiques, en le présentant comme un Néron des temps postmodernes, l’auteur de l’article au vitriol croit prouver à suffisance que Jean Ping aurait dû lorgner dans l’autre camp. Où il n’y a que des démocrates convaincus et pratiquants.
Qui savent bien organiser des élections « libres, transparentes, démocratiques et apaisées ».
Difficile, a déjà dit un philosophe, d’être à la fenêtre tout en se regardant passer dans la rue. En tant que Burundais, disons simplement que cela aurait été tout aussi en notre honneur si Jean Ping avait choisi dans l’autre camp. Mais qu’il s’agisse de Jean Ping ou de celui qui, le premier, a identifié le Colonel Jean Baptiste Bagaza, ils ont ceci de commun qu’ils observent les uns et les autres sans esprit partisan.
Rien ne sert à prétendre.
Ngenzirabona
Pourquoi lui et pas Nous ?
S’est-on directement et ouvertement interrogé à travers un site web non officiel du parti CNDD-FDD, au pouvoir au Burundi. En affublant l’ancien Chef de l’Etat burundais de tous attributs antidémocratiques, en le présentant comme un Néron des temps postmodernes, l’auteur de l’article au vitriol croit prouver à suffisance que Jean Ping aurait dû lorgner dans l’autre camp. Où il n’y a que des démocrates convaincus et pratiquants.
Qui savent bien organiser des élections « libres, transparentes, démocratiques et apaisées ».
Difficile, a déjà dit un philosophe, d’être à la fenêtre tout en se regardant passer dans la rue. En tant que Burundais, disons simplement que cela aurait été tout aussi en notre honneur si Jean Ping avait choisi dans l’autre camp. Mais qu’il s’agisse de Jean Ping ou de celui qui, le premier, a identifié le Colonel Jean Baptiste Bagaza, ils ont ceci de commun qu’ils observent les uns et les autres sans esprit partisan.
Rien ne sert à prétendre.
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