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Par
les temps qui courent, il ne fait guère bon être riziculteur dans le
périmètre de la Société régionale de développement de l’Imbo (Srdi).
Cette
société naguère florissante connaît actuellement différents problèmes
liés
notamment à son impossibilité de rembourser sa dette à la banque
nationale de
développement économique (Bnde).
Du coup, cette dernière ne veut plus
lui
accorder un autre prêt, sans qu’elle ait remboursé la dette antérieure.
En conséquence, la société n’a plus
de fonds pour acheter le riz produit par les riziculteurs, ce qui les
place
dans une position très inconfortable. En effet, se trouvant dans
l’impossibilité d’écouler leurs récoltes, ils ne peuvent plus faire
face à
leurs problèmes de tous les jours (remboursement des dettes
individuelles,
envoi des enfants à l’école, alimentation de leurs familles,…)
L’autre
grande inquiétude des riziculteurs découle des informations
relatives à une aide alimentaire en provenance du Japon de 6.000 tonnes
de riz.
Cette aide gratuite fait peur à ces agriculteurs, car, au cas où elle
serait
vendue à un coût inférieur à celui pratiqué dans le périmètre de
l’Imbo, elle
pourrait casser les prix pratiqués par ces riziculteurs. La ministre de
l’agriculture et de l’élevage, Mme Odette Kayitesi est intervenue hier
dans ce
débat, pour promettre que la réforme de la Srdi est en cours de telle
manière
qu’elle échappe à la liquidation que beaucoup redoutent. Il reste à
savoir si
ces paroles rassurantes seront de nature à susciter l’espoir de ces
desperados
installés aux portes de la capitale
Admin@2010
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