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21 octobre 2010

Burundi: La filière « thé burundais » assistée par le Stabex

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 Une plantation de thé
Le Directeur Général de l’Office Burundais de Thé, Alexis Nzohabonimana a salué les efforts de l’Union Européenne d’accompagner le Burundi vers le développement durable. C’était lors de la remise des travaux de réhabilitation des cinq complexes théicoles que compte le Burundi ce vendredi à Tora. Le DG de l’OTB se réjouis aussi de la bonne santé financière de son entreprise. Il annonce que les la bonne santé financière a eu sans doute des conséquences positives sur les théicoles. 

« Cette bonne santé financière a eu des retombées sur les théiculteurs. En effet, le prix de base du thé de la feuille verte a été revue à la hausse passant de 110FBu le Kg de feuille verte en 2007 à 140 le Kg de feuille verte en 2010, soit en accroissement de 27% », a souligné le DG de l’OTB, ce vendredi.
De plus, ajoute le DG de l’OTB, des primes ont été octroyées aux théiculteurs en 2008 et 2009 respectivement 20F par kilogramme de feuille verte en 2008 et 40F en 2009, a déclaré le DG de l’OTB.

Selon la ministre de l’agriculture et de l’élevage, Odette Kayitesi qui avait représenté l’Etat dans ces cérémonies, « le peuple burundais restera reconnaissant » de la grande sympathie que l’Union Européenne n’a cessé de témoigné au peuple burundais « même dans les moment de dures épreuves », a martelé la ministre Kayitesi. Les usines théicoles ont par la suite enregistré un grand bénéfice de plus de 5 milliards depuis 2007 s’est réjouit Odette Kayitesi, ministre de l’agriculture et de l’élevage.

Le coordonnateur des travaux Stabex Pontien Kadirigiza nous a souligné que le fond a injecté près de 3,6 millions d’Euros dans la réhabilitation du secteur thé, et tout ce montant a été affecté « dans la réhabilitation des équipements industriels principalement les machines » nous souligné Kadirigiza coordonnateur du Stabex.

Le personnel cette usine étatique de thé nous ont affirmé que la santé financière de leur entreprise est bonne actuellement. Contrairement à la SOSUMO et l’OTRACO dont les responsables à haut niveau sont sous les verrous à cause des accusations de corruption ou malversation, l’OTB lui est en bonne santé économique et son personnel ne manque pas de partager le même point de vue avec le directeur de cette usine.

C’est rare de trouver ces derniers jours des syndicalistes et les employés partager un seul langage sur des questions en rapport avec la situation financière de l’entreprise.

 Admin@2010

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