La Belgique a "mis en garde contre tout recours à la violence comme mode d'expression politique" au Burundi et a appelé mercredi à un dialogue entre pouvoir et opposition dans ce pays d'Afrique centrale menacé par une reprise des affrontements.
Le ministre belge exprime également "sa préoccupation au sujet des arrestations récentes au Burundi du journaliste Jean-Claude Kavumbagu et du porte-parole du parti (d'opposition) MSD, Me François Nyamoya.
Les violences se sont multipliées dans ce pays depuis le retrait du processus électoral de l'été dernier des principaux partis d'opposition dont les ex-rebelles des Forces nationales de libération (FNL).
Une trentaine de personnes ont été tuées au cours des deux dernières semaines, dans des attaques attribuées à "des bandits armés non identifiés" par les autorités. Cette série de meurtres semble confirmer des rumeurs persistantes sur la présence de nouvelles poches de rébellion dans ce pays qui sort de treize ans de guerre civile.
Une dizaine de partis d'opposition regroupés au sein de l'Alliance démocratique pour le changement (ADC) ont réclamé un dialogue, rejeté par le pouvoir.
M. Vanackere "encourage le dialogue entre les partis politiques burundais, et ce y compris les partis extraparlementaires" et ajoute que "la Belgique est prête à appuyer une initiative ayant pour objectif de faciliter le dialogue politique".
La Belgique, ancienne puissance tutélaire du Burundi, est aujourd'hui le principal pourvoyeur d'aide bilatérale de ce pays classé parmi les plus pauvres du monde
Admin@2010
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