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Les Evêques membres de la Conférence des Evêques catholiques du Burundi, ont tenu du 4 au 7 Juin 2019, leur Assemblée plénière ordinaire du mois de Juin. Leurs échanges ont porté aussi bien sur les informations relatives à la vie pastorale dans leurs diocèses respectifs que sur la situation du pays en général.
Au terme de son Assemblée plénière ordinaire, la Conférence épiscopale du Burundi a publié un Communiqué final où les évêques évoquent, outre les informations relatives à la marche de leurs diocèses respectifs, la situation sociopolitique du pays qui donne des signaux assez inquiétants.
Le mal qu’engendre l’intolérance politique
« Nous sommes préoccupés par l’augmentation progressive de l’intolérance politique qui, en différentes parties du pays, provoque des affrontements et même des victimes », déplore l’épiscopat burundais qui affirment par ailleurs que les tensions politiques qui agitent le pays, depuis des années, ont contraint plus de 340.000 burundais à se réfugier dans les pays limitrophes (Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda et surtout Tanzanie (plus de 192.000). Là, ils sont accueillis dans des camps souvent privés de conditions de sécurité adéquates et d’assistance humanitaire.
Les Evêques dénoncent cette situation et expriment particulièrement leur douleur au sujet l’insécurité qui pèse sur leurs compatriotes dans certains camps de réfugiés en Tanzanie.
Une prise de position pour faire « avancer la cause de la démocratie »
Les évêques ont longuement focalisé leur attention sur la situation sociopolitique du pays, précisément, quant à ce qui concerne les élections de 2020. Ils ont cherché notamment à discerner quelle doit être la contribution de l’Eglise en vertu de sa mission, pour que ces élections se déroulent dans la paix et fassent avancer la cause de la démocratie.
Les Evêques ont aussi examiné « la recrudescence du paludisme dans diverses parties du Burundi, ainsi que certains phénomènes sociaux comme les vols dans les champs ou dans les familles, le banditisme armé, les nombreux cas d’accusations de sorcellerie qui, parfois, portent à l’assassinat des présumés coupables, ainsi que le trafic de jeunes filles dans certaines zones ».
Lire ensemble le Vos estis lux mundi
Afin d’avoir une compréhension commune et une même perception des modalités pratiques de l’application du Motu proprio « Vos estis lux mundi » du Pape François, relatif aux abus sexuels commis par des clercs ou des membres d’Instituts de vie consacrée sur des mineurs ou des personnes qui leur sont assimilées par la loi, les évêques burundais ont procédé à la lecture commune de ce document
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